Rentrée 2025 : projets et ambitions de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La conférence de presse de rentrée de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s’est tenue le 23 septembre 2025, en présence de sa présidente, Christine Neau-Leduc. Lors de cette rencontre, cette dernière a présenté certains grands axes de développement de l’établissement : l’ouverture de nouvelles formations, la mise en œuvre de l’école interne des compétences pour les personnels ou encore l’internationalisation de la recherche et de la formation.
Dès son introduction, Christine Neau-Leduc est brièvement revenue sur sa réélection en réaffirmant sa volonté de poursuivre les projets engagés depuis son premier mandat et pour les quatre prochaines années.
Zoom sur la rentrée et les perspectives de l’année
À quelques jours du début de l’année universitaire, la présidente a fait le point sur la rentrée universitaire et présenté les nouveautés. Outre le déploiement de la nouvelle offre de formation accréditée l’année dernière, on retiendra notamment que l’université a enrichi son offre de formation avec la création du master Humanités numériques ainsi que l’ouverture de la licence économie International Track dispensée en anglais. Ces nouveaux parcours illustrent la volonté de l’établissement de renforcer son attractivité à travers son positionnement international et comme acteur clé de l’innovation pédagogique.
Parmi les annonces importantes, l’ouverture du centre La Chapelle a été saluée comme un évènement « historique » pour l’établissement. Au terme de près de onze ans d’attente, ce nouveau centre de l’université ouvrira ses portes en janvier 2026. Après avoir qualifié « d’uniques » les conditions d’études qui y seront offertes, Christine Neau-Leduc précise que « la gestion de ce nouveau site entraîne un coût de fonctionnement supplémentaire important avec une augmentation de 16 % de l’espace à l’université. »
Véritable enjeu pour l’avenir de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et pour les universités en général, la présidente a prononcé quelques mots concernant la situation budgétaire de l’établissement. « L’université est consciente de la situation économique de la France mais nous devons également pouvoir offrir un accueil de qualité aux étudiants et un service public à la hauteur des attentes. On ne peut pas se contenter d’un retour à l’équilibre, nous devons avoir les moyens d’évoluer et de se développer et Paris 1 Panthéon-Sorbonne n’est pas la seule université dans ce cas. [...] Il s’agit d’un choix politique, celui de soutenir sa jeunesse qui est l’avenir du pays et de soutenir sa recherche qui est un levier du développement économique et social du pays. » Un plaidoyer clair pour un engagement renforcé de l’État en faveur de l’enseignement supérieur.
Une université en mouvement riche de projets structurants
Sur le volet scientifique, la présidente a rappelé les efforts de l’université pour transformer sa recherche tout en maintenant un haut niveau dans toutes les disciplines. L’accent est d’ailleurs d’ores et déjà porté actuellement sur le développement de la recherche internationale, notamment via le renforcement des partenariats existants comme de la création de nouveaux partenariats (en Amérique du sud et en Asie particulièrement).
En complément, Soraya Messaï-Bahri, vice-présidente du conseil d'administration, chargée des ressources humaines, du dialogue social et de la qualité de vie au travail, Julien Benini, directeur général des services, et Rémi Bazillier, vice-président du conseil d'administration chargé des relations internationales, ont également mis en avant plusieurs initiatives structurantes. Tout d’abord, la poursuite de la mise en œuvre de l’école interne des compétences (Sorb’Rising) visant à proposer une offre de formation interne enrichie, puis, le déploiement du nouvel intranet participant à la logique de montée en compétences des personnels, l’intégration progressive des outils d’intelligence artificielle auprès des personnels ou encore le développement de formations internationales avec notamment l’exemple du Basus, diplôme européen inédit crée dans le cadre de l’alliance Una Europa. Autant d’initiatives qui témoignent de la volonté collective de Paris 1 Panthéon-Sorbonne d’accompagner ses personnels et ses étudiants, de moderniser ses outils et de renforcer son ouverture internationale, au service de la communauté universitaire et de son rayonnement.
Hommages à Robert Badinter et Marc Bloch
Véritables temps forts de ce début d’année universitaire, la présidente a enfin évoqué les hommages organisés par l’université autour de l’entrée au Panthéon de Robert Badinter et de celle de Marc Bloch. Organisés en collaboration étroite avec les familles, ces évènements soulignent la place centrale que joue et que doit continuer à jouer l’université dans la transmission des savoirs et comme actrice majeure du lien entre science et société.
L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne aborde l’année 2025/2026 avec détermination et une vision claire : innover, s’ouvrir encore plus au monde et défendre un modèle universitaire ambitieux, malgré les contraintes économiques.